Vaste question.

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Né en 1972, je m'intéresse à tout ce qui touche à l’humain depuis 2005.

Énergétique, hypnose, chamanisme, je me forme et je prends conscience qu’il y a quelque chose. Mais quoi ? Ce que je sais c’est que je crée et que ça me plaît. Je m’autorise à valoriser ce plaisir de créer. À travers mes différentes expérience professionnelles (je viens de la comptabilité et du coaching) j’ai pu être témoin de l’importance de l’histoire, de la prise de conscience et de l’acceptation de l’environnement. En parallèle de mon travail personnel, j’ai officié à l’éducation nationale et en centre de détention (où je suis toujours).

Et dans chaque étape de vie, la création et son Art sont bien présents.

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Les tambours depuis 2012 alors que je voulais devenir chaman (Ahahah). J’ai suivi certains enseignements mais le chaman, ce n’est pas moi. Moi, je suis son outilleur, celui qui sait comment faire un tambour chamanique. Le chaman gérera les esprits. J’ai créé seul mon 1er tambour en une année, avec pour seule résolution l’acceptation de l’échec. Depuis je continue, à la main, je cintre, je parchemine, j’invente. Je crée des tambours pour des personnes que je ne connais pas… Quelle excitation ! Spécialiste du tambour océan, je suis l’inventeur du Tambour Ô (un tambour océan où l’on joue de l’intérieur) et du tambour OVNI (un tambour océan avec 2 espaces de vibration et 2 vitesses de glisse). J’accompagne aussi des personnes qui veulent construire un tambour en travaillant sur soi (une sorte de Créa-thérapie), sur demande.

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C’est tout naturellement qu’en juin 2023, je me suis inscrit à la Chambre des Métiers en tant que métier d’Art.

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Quoi qu’il en soit, je travaille avec les éléments, l'animal, la nature en toute pleine conscience. C’est ce que je considère comme ma pratique chamanique. Je propose ma vision des choses, je ne me considère pas comme chaman, et chacun a ses propres croyances. Au mieux, c'est une rencontre avec le tambour et qui sait ce qu'il se passera ?!

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Je ne suis pas indien, je suis bien ancré dans ma région, dans ma période. Cela me permet de me sentir plus libre dans ma créativité. Une partie de mon ancrage se situe dans un engagement de sapeur-pompier volontaire dans ma commune.

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L’Art s’est développé de manière fluide à partir du moment où je l’ai accepté. Mais l’activité artistique au sens social du terme a pointé son nez juridiquement avec les fresques du Centre de détention où je travaille. Je dessinai déjà sur les peaux des tambours depuis mes débuts, mais je ne considérai pas ce travail comme de l’Art. Et petit à petit, ça a changé. Aujourd’hui, je navigue entre dessin, aquarelle, street-art, tatouage sur peaux parcheminées, flashs pour tatoueurs et illustration des tambours (totems, cartes, traditions, symboliques, …), dans un style issu des Arts Haïdas et Squamishs.

Maintenant je navigue entre ces mondes, qui ne sont pas si éloignés que cela. Et cela me permet d’approfondir mes connaissances sur les traditions tribales. Ce qui m’apporte une grande inspiration sans en être un traducteur.

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Découvrez-moi, soyez curieux !